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AL ANDALUS A SON APOGEE : UNE MOSAÏQUE CULTURELLE AU CŒUR DE CORDOUE, XEME SIECLE

Au Xème siècle, Cordoue, une métropole en plein essor, rivalise avec les plus grandes villes de son époque, surpassant même Paris.

Cependant, sa grandeur ne réside pas seulement dans sa taille impressionnante, mais dans la coexistence harmonieuse qui y règne, la distinguant de futures capitales européennes.

 

 

À cette époque, Cordoue se dresse comme une métropole musulmane florissante, avec sa grande mosquée, son calife et ses juges malékites, appelés « Faqih ».

Les minarets sculptent l’horizon, définissant l’art arabo-andalou.

Mais ce qui distingue véritablement Cordoue du reste de l’Europe est la réalité de la coexistence.

Les chrétiens, appelés « mozarabes », ont longtemps constitué la majorité dans la capitale de l’émirat musulman.

Ils s’intègrent à la culture, parlent l’arabe, chantent des poèmes dans cette langue, et même prient dans leurs églises en arabe.

 

 

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Au fil des siècles, cette composante chrétienne décline au profit des « Muladis », musulmans européens nés sur ces terres.

Ibères, Wisigoths, ils deviennent musulmans, que ce soit par conviction, intérêt personnel ou un processus d’acculturation pour s’assimiler à l’élite arabo-musulmane.

Ces aristocrates, souvent descendants réels ou inventés des premières troupes arabes omeyades, maintiennent leur domination jusqu’à la fin du califat.

Ils revendiquent fièrement dans de magnifiques poèmes en langue arabe leurs généalogies, en se proclamant comme des descendants de compagnons du Prophète ou de grandes tribus arabes.

L’amour de la langue arabe, de l’éthique et de la poésie arabe est partagé par une autre composante de la société d’Al Andalus : les juifs séfarades.

Ils ont joué un rôle crucial dans la libération d’Al Andalus contre la domination wisigothique.

Ils ont été les grands gagnants de la tolérance islamique en tant que « gens du Livre ».

Les séfarades ont prospéré et ont contribué au développement des sciences, notamment en tant que traducteurs d’œuvres arabes pour les Latins du nord de l’Europe.

 

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Loin de l’image caricaturale du Moyen Âge, la société d’Al Andalus était une mosaïque culturelle où différentes communautés coexistaient, contribuant à son apogée, ce que les historiens espagnols appellent la « Convivencia ».

Comme dans toutes les sociétés, en bas de l’échelle se trouvaient les esclaves et les femmes, souvent reléguées à des positions inférieures, qu’elles soient musulmanes, juives ou chrétiennes.

Tout en bas, les esclaves provenaient de différentes régions du monde, d’Afrique, d’Europe du Nord et de l’Est, d’Asie, …

 

Et au-dessus des esclaves et des femmes, les hommes étaient répartis selon leurs origines et leurs religions, avec des droits et des devoirs différents.

La tolérance et la liberté de culte étaient réelles, mais l’élite et le pouvoir restaient entre les mains des musulmans.

 

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La Convivencia n’était pas qu’une simple tolérance, ni une société idéalisé et égalitaire mais un tissage complexe des fils de différentes cultures, religions et origines, formant le tapis riche et coloré d‘Al Andalus.

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